Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.
Cette lumière, ce messager, c’est ce petit enfant, un premier-né consacré au Seigneur par ses parents qui offrent un couple d’oiseaux en sacrifice substitutif. Presque tout est dit, déjà, par l’Évangéliste Luc (Lc 2, 22-4). Dans cet épisode, il raconte et annonce que l’acte final de la vie de Jésus, « ayant souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion » (Hb 2, 18), sera de s’offrir à Dieu, son Père. Cependant, c’est de lui-même qu’il le fera alors. Librement, il remettra son esprit entre les mains du Père (Lc 23, 46). L’offrande, sur l’autel de la croix, ne sera pas substitutive : il livrera sa chair et son sang. » P. Philippe Asso (Esprit et Vie n°140 – décembre 2005 – 2e quinzaine, p. 20-21.)
Et c’est cette offrande de Jésus qui est actualisée à chaque Eucharistie célébrée …
Quel Mystère ! Dieu s’offre à Dieu !