Les prothèses Jaccard
Introduction
Toi qui connais des personnes amputées qui attendent désespérément d’être appareillées
Toi qui n’as ni diplôme ni formation dans ce domaine.
Toi qui manque cruellement de matériel,
Et qui te dis : » Si c’était moi qui étais amputé ou lépreux, qu’est-ce que je voudrais que l’on fasse pour moi ? «
Tu verras comment avec peu mais beaucoup d’amour, tu peux faire de grandes choses et aider tes frères à repartir dans la vie.
Les prothésistes aux mains nues
Pierre et Raymond Jaccard surnommés les « prothésistes aux mains nues » n’utilisaient que des matériaux trouvés sur place. Ainsi au Cambodge, ils ont fabriqué des prothèses en bambou très robustes et très légères.
A Bangkok, ils découpent un pare choc d’une voiture abandonnée pour faire les barres de la prothèse. En Thaïlande, on leur apprend à travailler le bambou ciselé pour faire des prothèses très solides.
Un jour ils feront faire un corsé à une maman pour sa petite fille polio en découpant des lamelles dans un seau en plastique.
« Un soir, un ministre de la santé en Colombie nous dit :
« Vous dites que c’est facile de faire une prothèse, alors prouvez-le ».
Nous avons démonté le pare choc d’une voiture dans la nuit pour faire les barres métalliques de la prothèse. Nous avons pris une selle de cheval pour le cuir.
Le lendemain après la messe du matin, les gens sont venus avec stupéfaction et ont vu que la prothèse était terminée. La télévision est venue tellement ils étaient heureux. Il a fallu trois heures pour faire la prothèse. »
Des appels à l’aide de partout dans le monde
Des milliers de vie blessé et misérable sont maintenant transfigurées. Des hommes, des femmes et des enfants peuvent mieux vivre libres avec un outil simple, à leur portée et à leurs moyens.
L’amour est créatif
Hélène pourra utiliser des cuillères des couteaux sur ses prothèses de bras. Ils vont aussi fabriquer des orthèses pour des petits-enfants polio.